85 ans d’histoire

Construite dans les années 30, la base militaire aérienne 279 de Châteaudun est l’une des 20 meilleures plateformes aéronautiques de France. Son emprise de 450 hectares, ses infrastructures et équipements existants constituent un véritable potentiel pour envisager une reconversion civile. L’histoire entre Châteaudun et sa base aérienne remonte au début du XXe siècle.

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1933

Un terrain d’aviation est créé sur l’ancien champ de manœuvre de Nivouville.

1936

Le site est agrandi pour accueillir un centre de perfectionnement du personnel navigant.

1937

La construction de l’entrepôt 301 de l’Armée de l’Air (EAA) en provenance de Villacoublay marque la présence militaire durable sur ce site.

1939-1945

Le site est bombardé, puis occupé, avant d’accueillir l’armée américaine à la fin de la guerre.
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2022

• Fin 2022 - Fermeture définitive du site, départ de l'Armée de l'Air et de l'Espace. Un projet d’avenir peut voir le jour.

1954

Le site devient la Base Aérienne 279. Ses missions : assurer la réception et le convoyage des aéronefs, les réparations et le maintien opérationnel des avions de l’Armée de l’Air. Plus tard, elle assure aussi le démantèlement des appareils retirés du service opérationnel.

2014

Le 2 juillet 2014, la BA279 de Châteaudun « Lieutenant Marcel Beau » de l’Armée de l’air Française est dissoute pour devenir un Élément Air Rattaché (EAR 279) de la base aérienne 123 d’Orléans-Bricy.

2019

Dans le cadre de la loi de programmation militaire 2019-2025, signature d’un nouveau contrat de redynamisation des sites de défense (CRSD2).

2021

• 21 juillet - Cérémonie de dissolution sous l'autorité de l'Armée de l'Air et de l'Espace et des plus hautes autorités civiles.

2022

• Automne 2022 - Fermeture définitive du site : départ de l'Armée de l'Air et de l'Espace. Un projet d’avenir peut voir le jour.

Ces aviateurs et aviatrices locaux qui ont fait l’histoire

Toutes et tous ont fait rayonner le territoire hors de ses frontières par leur passion et leur engagement au service de l’aviation. Ces pilotes d’exception ont imprimé leur marque dans l’histoire aéronautique française et contribué à son développement.

G.Garitan, CC BY-SA 3.0,  Wikimedia Commons

Né à Bari en Italie le 3 août 1875, Beppo de Massimi s’engage comme lieutenant observateur dans l’armée de l’air française en 1914. Il devient ensuite un proche collaborateur de l’entrepreneur français Pierre-Georges Latécoère. Ils créent ensemble la Ligne aérienne postale Toulouse-Casablanca-Dakar. En 1933, il se retire à l’abbaye de Voisins à Saint-Ay, (Loiret). Il y décède en juin 1961.

Louis Charles Joseph Blériot est né le 1er juillet 1872 à Cambrai, et mort le 1er août 1936 à Paris. Pilote précurseur et pionnier de l’aviation française, il effectue son premier véritable voyage touristique aérien le 31 octobre 1908, entre Toury en Eure-et-Loir et Artenay dans le Loiret, et retour. A peine un an plus tard, il sera le premier à traverser la Manche en avion le 25 juillet 1909.

Adrienne Bolland, née le 25 novembre 1895 à Arcueil, est célèbre pour avoir été la première femme à effectuer la traversée par avion de la cordillère des Andes en 1921. L’année précédente, le 25 août 1920, elle est la première femme pilote à traverser la Manche depuis la France. Plus tard, elle devient l’acrobate de l’air la plus active et la plus populaire de France. Adrienne Bolland est aussi une résistante. En 1940, elle rejoint le réseau CND-Castille du Loiret. À Donnery, elle se charge, avec son mari, du repérage des terrains susceptibles d’aider les Forces aériennes françaises libres. Adrienne Bolland meurt le 18 mars 1975. Elle est enterrée au cimetière de Donnery, dans le Loiret, berceau de sa famille.

Aviatrice française, Hélène Boucher est née le 23 mai 1908 à Paris. Tout au long de sa carrière, elle enchaîne les records de vitesse et excelle dans l’acrobatie aérienne. Le 8 août 1934, elle bat le record international de vitesse toute catégorie sur 100 km à 412 km/h et le record des 1 000 km avec une vitesse moyenne de 409 km/h. Le 11 août, elle s’adjuge le record du monde féminin à 445 km/h. Hélène Boucher se tue le 30 novembre 1934 lors d’un vol d’entraînement. Elle est inhumée au cimetière de Yermenonville, en Eure-et-Loir, où elle passa sa jeunesse.